Veuillez noter que certains liens présents dans ce guide peuvent être des liens d'affiliation, mais que cela n'impacte pas l'objectivité de notre contenu. 
Les tensions au Moyen-Orient impactent le cours du Bitcoin et des autres cryptomonnaies. Après une liquidation record d’un milliard de dollars en 24 h le 13 juin, près de 400 M ont encore été liquidés ce 17 juin.
Comment comprendre cette relation contre-intuitive entre monnaies virtuelles et réalités géopolitiques ?
En raison des tensions, le BTC a chuté de 110 000 à 102 000 dollars il y a quelques jours. Aujourd’hui, il se stabilise autour de 105 000 dollars.
Les cryptomonnaies sont une réserve pour les temps de crise
Les cryptos sont perçues comme un marché alternatif où tout le monde a sa chance. Ce qui est tout le contraire de la bourse où on a parfois l’impression d’arriver trop tard. De fait, la plupart des investisseurs de détail en crypto s’intéressent aux potentiels gains. Pour eux, la finalité est toujours d’avoir des actifs liquides.
Autrement dit, les cryptomonnaies sont un moyen de gagner du capital avant toute chose. Or, le Bitcoin souffre d’un manque de liquidité. Même les cryptomonnaies les plus liquides ne sont pas encore universellement acceptées. Ceci explique la chute des altcoins quand il y a incertitude géopolitique.
En situation de crise, le réflexe est donc de retourner aux monnaies fiat en liquidant les actifs numériques. C’est la tendance qu’on constate actuellement avec la liquidation massive des actifs numériques crypto. Une liquidation de masse qui s’explique par la crainte d’un conflit majeur au Moyen-Orient.
The last 24 hours saw $369.9 million in liquidations.
The single largest liquidation worth $3.32 million happened on a $SOL trade via Binance. pic.twitter.com/cPxGfJ10YF
— crypto.news (@cryptodotnews) June 17, 2025
La peur domine les marchés
Malgré l’attractivité du Bitcoin comme actif numérique, il n’est pas encore pratique dans la vie de tous les jours. En effet, le BTC ne peut pas encore être couramment utilisé pour acheter des biens et des services.
De plus, en période de guerre, il y a de fortes craintes que les infrastructures soient atteintes. Notamment les infrastructures qui conditionnent l’accès aux actifs numériques.
Pour des investisseurs, l’attractivité d’un actif numérique n’est jamais plus grande que le besoin de liquidité. Autrement dit, il est toujours intéressant de gagner gros, mais il est tout aussi important de pouvoir se retirer à tout moment.
C’est cette capacité à investir et à se retirer promptement qui explique le succès des véhicules d’investissement en Bitcoin et des ETF. En effet, pour des investisseurs, c’est le moyen idéal d’acquérir ces actifs numériques sans subir les inconvénients. Ils ne souffrent pas de problèmes de liquidité ou de délais en cas d’urgence.
Le Bitcoin résiste, le test de la maturité
Alors que les liquidations battent leur plein, le volume d’entrées de traders en Bitcoin atteint leur seuil inférieur pour ce cycle. Depuis 2014, les afflux vers Binance n’avaient jamais été aussi faibles. Pourtant, le cours du BTC chute moins que ce qu’on pourrait craindre.
Selon certains analystes, une correction du Bitcoin pourrait faire plonger la cryptomonnaie sous les 90 000 $. Pour les plus pessimistes, en cas de crash, on pourrait descendre jusqu’à 23 000 $. Une situation catastrophique pour le marché crypto dans son ensemble.
Ceci dit, d’autres analystes soulignent que l’attitude des investisseurs dénote d’une croyance forte au potentiel à long terme du BTC. En somme, la question est de savoir si le Bitcoin est arrivé à maturité. Cet actif numérique est-il perçu comme une valeur sûre, même dans le contexte d’une guerre ouverte ?
Les particuliers liquident, les institutions accumulent
Si le Bitcoin chute pendant les moments de tension géopolitique, c’est parce que les particuliers liquident leurs actifs numériques. Il faut toutefois souligner que cette situation cache l’envers du décor.
Alors que les particuliers liquident, les acteurs institutionnels achètent. Pour ces acteurs, le Bitcoin permet de constituer une précieuse réserve de trésorerie. Mais contrairement aux particuliers, ces acteurs sont généralement plus résilients face aux craintes de conflit.
Par conséquent, les banques, les entreprises cotées en bourse, les États et divers autres acteurs continuent d’accumuler le Bitcoin et les autres cryptomonnaies. Et ce, même lorsque le climat géopolitique est tendu.
Sources : coinpedia.org, newsbtc.com
