On pensait que juillet allait être calme. Classique été crypto : quelques volumes, des rumeurs, une régulation de fond. Et puis non. En quelques jours, tout a basculé du côté des stablecoins. Capitalisation en hausse, adoption institutionnelle, et surtout cadre légal. Le marché ne respire pas, il s’aligne.
Et dans ce décor qui change à vue d’œil, un petit nom revient sur les groupes Telegram, de plus en plus souvent : Maxidoge. Mais on y reviendra.
Les stablecoins font leur entrée dans la cour des grands
Tout a commencé avec un coup de stylo. Le 18 juillet dernier, Donald Trump a signé le GENIUS Act. En apparence, une loi technique. Mais dans les faits, une révolution. Les stablecoins en dollars sont désormais encadrés, surveillés, régulés comme de vraies institutions financières. Avec obligations de réserve, audits mensuels, reporting. Bref, la totale.
Conséquence immédiate : le marché réagit. Visa et JPMorgan se lancent. Coinbase aussi, évidemment. On parle de paiements en stablecoin via cartes Chase, de transactions USDC “grand public”, de cashback crypto. Même les géants y croient.
Et le reste du monde suit. Hong Kong prépare ses premières licences, le Canada écrit sa version du texte, pendant que l’Europe, comme d’habitude, observe et prendra probablement un train de retard. La dynamique est claire : les stablecoins ne sont plus des expérimentations. Ce sont les rails officiels de la future finance tokenisée.
Trump Signs Historic U.S. Crypto Law — GENIUS
U.S. President Donald Trump has signed the GENIUS Act, the country’s first comprehensive law regulating the cryptocurrency market.
The legislation primarily targets stablecoins — digital assets pegged to the U.S. dollar, with a… pic.twitter.com/If2TMVyyEJ
— NEXTA (@nexta_tv) July 19, 2025
Anchorage, IBKR, et les nouveaux maîtres du stablecoin
Côté entreprises, c’est la ruée. Anchorage Digital vient de faire l’acquisition de plus d’un milliard de dollars en Bitcoin. Pas pour du staking, ni du HODL. Non. Pour poser les bases d’un stablecoin conforme, structuré, piloté en collaboration avec Ethena Labs. Et derrière, c’est l’écosystème qui se prépare.
Interactive Brokers, de son côté, étudie un jeton natif pour permettre à ses clients de recharger leurs comptes H24, sans passer par les circuits bancaires classiques. Une idée qu’on aurait trouvée délirante il y a deux ans, mais qui aujourd’hui passe crème, tellement le climat est devenu favorable.
Même chez les plus prudents, ça bouge. Certains cabinets de conseil, qui hier encore déconseillaient la moindre exposition aux stablecoins, revoient leurs positions.
Maxidoge, un petit air de déjà-vu
Et dans cette mer bien balisée, il y a ceux qui nagent à contre-courant. Maxidoge, par exemple. Un nom farfelu, une image de chien rigolo, et pourtant… un volume en hausse constante depuis la mi-juillet. Rien d’officiel, aucun communiqué pompeux, pas d’annonce tape-à-l’œil. Mais des mouvements. Sur X, dans les forums, et surtout sur le marché.
Pourquoi ? Peut-être parce que le marché a besoin d’un contrepoids. Si tout devient sérieux, contrôlé, institutionnel, certains préfèrent encore parier sur l’imprévisible. Comme en 2021, avec Shiba. Comme en 2023, avec PEPE. Et si 2025, c’était pour Maxidoge ?
Impossible de l’affirmer. Mais disons-le franchement : il y a un frisson. Celui d’un token qui ne joue pas avec les mêmes règles, mais qui avance pendant que les géants s’organisent.
Les crypto-actifs représentent un investissement risqué.
Ce qu’il faut retenir
Juillet n’a pas seulement lancé la régulation des stablecoins. Il a marqué le moment où l’industrie s’est institutionnalisée. Les paiements arrivent, les banques suivent, les gouvernements posent les cadres.
Mais durant que les gros bâtissent des ponts, certains petits, Maxidoge, entre autres, pourraient bien grimper sur la vague. Non pas parce qu’ils sont les plus solides. Mais parce qu’ils savent capter l’attention. Et dans un marché aussi nerveux que la crypto, c’est souvent suffisant pour aller loin.