Salaire en Bitcoin : ce patron japonais rompt avec la monnaie nationale

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Le Bitcoin, à 109 000 $, continue de bousculer les conventions. Le PDG de Remixpoint, une entreprise japonaise cotée, vient de faire un choix radical : percevoir l’intégralité de son salaire en BTC, abandonnant le yen. Annoncé le 8 juillet 2025, ce pari audacieux marque une première au Japon. Pourquoi ce virage ? Quelles implications pour la finance ? Plongée dans une décision historique.

Un PDG pionnier dans un Japon conservateur

D’ailleurs, le Japon n’est pas connu pour ses prises de risque financières. Pourtant, Yoshihiko Takahashi, PDG de Remixpoint, une société spécialisée dans l’énergie et les cryptos, brise les tabous. Dès août 2025, son salaire sera versé en Bitcoin via la plateforme interne de l’entreprise, GMO Coins.

Ce choix s’inscrit dans une stratégie globale : Remixpoint détient 1 000 BTC, soit environ 109 millions de dollars, en trésorerie. En optant pour un salaire en BTC, Il veut montrer sa confiance dans la crypto comme actif refuge. C’est une façon d’aligner ses intérêts avec ceux des actionnaires. Avec une capitalisation boursière de 200 M $, Remixpoint fait un pari osé dans un pays où le yen domine.

Effectivement, ce mouvement intervient alors que le Bitcoin consolide autour de 109 000 $. Le Japon, qui a légalisé le BTC comme moyen de paiement en 2017, reste un terrain fertile pour les cryptos, avec 31 % des transactions mondiales en yen.

Pourquoi abandonner le yen ?

Par ailleurs, ce choix n’est pas qu’un coup de communication. Le yen, affaibli par une inflation persistante et des taux d’intérêt bas, perd de son attrait. Depuis 2023, la monnaie japonaise a chuté de 15 % face au dollar, poussant les entreprises à chercher des alternatives.

Le Bitcoin, malgré sa volatilité, séduit par sa résilience. Remixpoint, qui opère aussi dans le minage via GMO Internet, voit dans le BTC un moyen de se protéger contre la dévaluation. Takahashi mise sur une hausse à 150 000 $ d’ici 2026, selon les prévisions de ChatGPT, dopées par les ETF Bitcoin et l’adoption institutionnelle.

D’ailleurs, cette décision fait écho à des pionniers comme Michael Saylor, dont MicroStrategy détient 600 000 BTC. En intégrant le Bitcoin à sa rémunération, Takahashi envoie un signal fort : les cryptos ne sont plus une mode, mais vraiment une stratégie financière.

Impacts et perspectives pour le marché

En effet, cette annonce secoue le Japon et au-delà. L’action Remixpoint (3825.T) a grimpé de 45 % en pré-ouverture le 8 juillet, reflétant l’enthousiasme des investisseurs. Les volumes d’échange de BTC sur GMO Coins ont bondi de 70 % en 24 heures.

Ce choix pourrait inspirer d’autres entreprises japonaises, surtout dans un contexte où la régulation MiCA en Europe et le GENIUS Act aux États-Unis favorisent les cryptos. Cependant, la volatilité du Bitcoin reste un risque : une chute à 80 000 $ pourrait venir fragiliser ce modèle.

Pour les salariés, cette initiative rappelle l’expérience de GMO Internet en 2018, qui offrait une partie des salaires en BTC.

Le pari de Yoshihiko Takahashi marque vraiment un tournant pour le Japon, où le Bitcoin gagne du terrain face au yen. Entre vision stratégique et risque calculé, ce PDG ouvre la voie à une nouvelle ère financière. Il reste encore à voir si d’autres suivront.

Par Marc Rodrigue

Arpentant le web depuis la fin des années 90 Marc Rodrigue a su développer une curiosité pour les nouvelles technologies le rendant passionné notamment de ces nouvelles monnaies numériques. Son but est simple : permettre à tout le monde de s'informer et d'apprendre davantage sur l'univers des crypto-monnaies.