Elon Musk rit d’un défi à Grok : Pirater les portefeuilles Bitcoin de Satoshi

Avertissement : l'information présente dans ce guide ne constitue pas un conseil en investissement. Faites toujours vos propres recherches avant d'investir, et ne mettez pas en jeu une somme d'argent que vous ne pouvez pas vous permettre de perdre.
Pourquoi Nous Faire Confiance
Pourquoi Nous Faire Confiance
Défi lancé à Grok : pirater les bitcoins de Satoshi, Musk réplique avec humour.

Elon Musk a réagi sur X (ex-Twitter) à une plaisanterie d’un internaute qui proposait à Grok, l’intelligence artificielle de xAI, de pirater les portefeuilles Bitcoin attribués à Satoshi Nakamoto. Une blague, certes, mais qui remet en lumière plusieurs questions encore sans réponse : qui détient ces portefeuilles ? Sont-ils vraiment inviolables ? Et pourquoi Musk continue-t-il d’alimenter le mythe ?

Le mystère des portefeuilles de Satoshi

Les portefeuilles liés à Satoshi contiendraient près d’un million de bitcoins, soit plus de 120 milliards de dollars au cours actuel.

Jamais déplacés depuis leur création entre 2009 et 2010, ces fonds sont visibles sur la blockchain, mais personne n’en détient les clés privées. Ils représentent l’un des plus grands mystères du Web3.

Le tweet de l’utilisateur @CtrlAltDwayne, qui offrait 200 dollars à Grok pour les pirater, relevait de l’humour. Mais il rappelle la solidité du protocole Bitcoin, fondé sur un système de cryptographie asymétrique réputé inviolable.

Elon musk Twitter

La réaction de Musk, un simple émoji rieur, a suffi pour relancer l’attention sur ce sujet sensible.

Grok a lui-même répondu, avec une touche d’ironie technologique :

Défi accepté, mais forcer une clé privée Bitcoin de 256 bits prendrait plus de temps que l’âge de l’univers, même pour moi. Et si je simulais plutôt la situation en code ? L’offre tient, mais 200 $ ne couvriront pas l’entropie. Quelle est votre prochaine mission impossible.

Un rappel lucide et humoristique de l’impossibilité actuelle de violer la sécurité cryptographique du réseau.

Elon Musk est souvent lié à l’univers Bitcoin. Son nom a été cité parmi les hypothèses sur l’identité de Satoshi, en raison de son passé chez X.com (devenu PayPal) et de son expertise technique. Il a toujours nié cette théorie, dès 2017.

Malgré cela, Musk reste une figure influente. Il a contribué à la popularité du Dogecoin, critiqué l’impact énergétique du minage, et ses prises de position continuent d’agiter les marchés.

Une richesse dormante, une influence réelle

Si les portefeuilles de Satoshi appartiennent bien à une seule personne, leur valeur dépasse celle de nombreux milliardaires. Pourtant, aucun de ces bitcoins n’a jamais été utilisé.

Cette immobilité intrigue. Certains y voient un choix idéologique, d’autres un abandon pur et simple. Leur seule existence, cependant, pèse sur le marché : absents des échanges, mais omniprésents dans les esprits.

L’idée d’un piratage, même fictif, montre à quel point le mythe reste vivant. L’évoquer suffit à réactiver les spéculations autour d’un éventuel retour de Satoshi.

Le défi lancé à Grok n’avait aucune crédibilité technique. À ce jour, ni l’intelligence artificielle ni l’informatique quantique ne peuvent casser une clé privée Bitcoin. Mais cette simple évocation nourrit l’imaginaire collectif.

En réagissant, Musk entretient l’idée que Bitcoin n’est pas qu’un protocole. C’est aussi un symbole, parfois une énigme. Même une plaisanterie peut prendre un autre sens.

Cet échange léger sur X relance des questions de fond : la sécurité du réseau Bitcoin, et le poids symbolique des bitcoins de Satoshi. Tant qu’ils resteront intacts, le mystère restera.

Par lucie

Plongée dans l’univers du numérique depuis plus de dix ans, Lucie Moinet s’est rapidement passionnée pour les crypto-monnaies et les révolutions financières décentralisées. Attentive aux évolutions du Web3, elle aime décrypter les tendances et rendre accessibles des sujets souvent techniques. Souhaitant aider chacun à mieux comprendre les enjeux de la blockchain et à saisir les opportunités de cette nouvelle ère elle a décidé d'utiliser sa plume ou plutôt son clavier dans ce but.