Et si l’avenir des portefeuilles s’écrivait dès maintenant ? Dans un contexte de dettes publiques croissantes, de tensions géopolitiques persistantes et d’un dollar fragilisé, une voix inattendue a relancé le débat sur les valeurs refuge. Ray Dalio, milliardaire et fondateur de Bridgewater Associates, recommande désormais d’allouer jusqu’à 15 % de ses actifs en Bitcoin ou en or. Une posture qui tranche avec sa prudence habituelle, et qui en dit long sur le virage en cours.
Une position tranchée dans un climat incertain
Invité du podcast Master Investor, Dalio estime qu’un portefeuille « neutre », pensé pour équilibrer rendement et risque, devrait contenir environ 15 % d’or ou de Bitcoin.
Loin d’un effet d’annonce, cette recommandation s’inscrit dans une lecture inquiète, mais lucide de la situation budgétaire américaine.
Washington devra lever près de 12 000 milliards de dollars pour financer sa dette, soit six fois ses recettes fiscales actuelles. Autrement dit, l’écart se creuse dangereusement.
Cette dérive alimente une défiance croissante envers les monnaies fiduciaires. Et pousse certains investisseurs, Dalio compris, à se tourner vers des actifs alternatifs. S’il continue de privilégier l’or, il reconnaît la légitimité du Bitcoin com me réserve de valeur. Il en détient d’ailleurs depuis 2021.
Bitcoin oui, mais pas dans les coffres de la Fed
Pas question pour autant d’imaginer les banques centrales stocker du BTC de sitôt. Dalio reste sceptique : la traçabilité extrême du BTC et l’absence de confidentialité réelle sont à ses yeux des freins majeurs à l’adoption institutionnelle. Un paradoxe, puisque ces mêmes caractéristiques séduisent justement une partie des utilisateurs.
Il évoque aussi les limites techniques du protocole : quid de sa résilience face à l’informatique quantique, ou à une pression réglementaire plus forte ? Mais malgré ces réserves, il conserve sa position. Preuve que, pour lui comme pour d’autres, ne pas en détenir pourrait s’avérer plus risqué que l’inverse.
C’est dans cette zone grise, entre besoin de couverture et limites technologiques, que s’inscrivent de nouvelles approches plus souples, plus agiles. Notamment Bitcoin Hyper.
Bitcoin Hyper : une couche 2 taillée pour l’usage
Le réseau Bitcoin n’a jamais été réputé pour sa vitesse ni sa capacité à gérer des applications avancées. Bitcoin Hyper veut changer cela. Cette solution Layer 2 rend le BTC enfin utilisable au quotidien.
Grâce à la machine virtuelle de Solana (SVM), les transactions sont quasi instantanées. Elles sont aussi compatibles avec la DeFi, les NFT ou encore le staking. Le tout sans sacrifier la sécurité.
Les preuves à connaissance nulle (ZK) garantissent la validité des opérations. En parallèle, la synchronisation régulière avec la blockchain Bitcoin assure la cohérence et la fiabilité du système.
Autrement dit, là où le Bitcoin reste une réserve de valeur, Bitcoin Hyper veut en faire un outil d’échange pleinement fonctionnel.
Une prévente discrète mais déjà bien engagée
Le projet en est encore à ses débuts, mais la dynamique est là. En phase de prévente, Bitcoin Hyper a déjà levé plus de 5,4 millions de dollars.
L’accès est volontairement simple : wallet crypto type MetaMask, carte bancaire ou même staking automatique. Pas besoin de connaissances techniques avancées.
L’ambition est claire : proposer une infrastructure pensée pour le grand public, sans renier les exigences du monde crypto. Reste à voir si l’engouement se maintiendra au-delà de la phase de levée.
Rééquilibrer son portefeuille, repenser le Bitcoin
En appelant à une allocation de 15 % en or ou en Bitcoin, Ray Dalio ne fait pas dans la provocation. Il acte une forme de basculement, dans un monde où les certitudes monétaires s’effritent.
Mais il ouvre aussi, sans le dire, une autre question : que faire du Bitcoin une fois qu’on en détient ? Comment dépasser le simple rôle de coffre-fort numérique ? Des initiatives comme Bitcoin Hyper tentent d’y répondre, en proposant un usage plus fluide, plus rapide, plus concret.