Bitcoin ne suffit plus ? Saylor révèle ce qui le surpasse

Depuis plus de dix ans, bitcoin est perçu comme la valeur refuge ultime de l’ère numérique. Pourtant, Michael Saylor, ardent défenseur de la crypto, a récemment surpris en affirmant que « la seule chose meilleure que Bitcoin, c’est encore plus de Bitcoin ». Une formule choc qui traduit une stratégie plus fine : celle de MicroStrategy, dont les performances dépassent même celles du BTC.

MicroStrategy : une performance décuplée

Saylor ne se contente pas de vanter Bitcoin. Il l’achète massivement. Sa société MicroStrategy détient aujourd’hui plus de 601 000 BTC, pour une valeur dépassant les 73 milliards de dollars. Mais plus frappant encore : l’action de l’entreprise a bondi de +3 558 % en cinq ans, contre 905 % pour le Bitcoin sur la même période.

Cette surperformance s’explique par l’effet de levier. MicroStrategy finance ses achats de bitcoin par la dette, exposant son bilan de manière directe au cours de l’actif. Cette stratégie amplifie les gains, mais aussi les pertes.

Saylor a récemment diffusé un graphique comparant l’évolution de MSTR à d’autres actifs : le QQQ (+106 %), le SPY (+86 %), l’or (+62 %) et même les obligations (BND, à -19 %).

For the past five years, the only thing better than Bitcoin is More Bitcoin. pic.twitter.com/i0RhRbQKsK

— Michael Saylor (@saylor) July 17, 2025

MicroStrategy les surclasse tous. Une performance qui interroge : faut-il simplement posséder du bitcoin ou chercher à maximiser son exposition à travers des véhicules adaptés ?

L’accumulation comme stratégie

Saylor résume sa philosophie ainsi : «Depuis cinq ans, la seule chose meilleure que le Bitcoin, c’est d’en avoir plus. ». Une ligne de conduite suivie à la lettre.

Quelle que soit la tendance du marché, MicroStrategy continue d’acheter. Dernier exemple : 4 225 BTC acquis pour 472,5 millions de dollars.

Cette logique crée un cercle vertueux. Plus l’entreprise détient de bitcoin, plus sa valorisation augmente, plus elle peut emprunter, et ainsi renforcer encore ses positions.

Le fonctionnement évoque celui d’un ETF, mais avec un effet de levier et une identité de marque portée par Saylor lui-même. Pour certains, investir dans MicroStrategy revient à miser sur bitcoin… version dopée.

Kiyosaki : La prophétie du million

Autre voix forte du camp Bitcoin : Robert Kiyosaki, auteur de Rich Dad Poor Dad, qui voit dans la crypto un actif refuge.

Selon lui, le bitcoin pourrait atteindre 1 million de dollars d’ici 2035. Une prévision fondée sur sa rareté programmée et l’intérêt croissant des institutions.

Kiyosaki ne se contente pas de commenter. Il agit. Lors du passage du BTC au-dessus des 123 000 dollars, il a annoncé un nouvel achat. Pour lui, ce n’est plus un pari, mais une protection contre les incertitudes économiques.

YAY:

Bitcoin over $120k.

Great news for those who already have some Bitcoin.

Bad news for who….for what ever reason….never “pulled the trigger.”
They own nothing.

As warned in previous X…”Pigs get fat…. Hogs get slaughtered.”

I am buying one more coin…. and get…

— Robert Kiyosaki (@theRealKiyosaki) July 14, 2025

L’alignement de ces deux figures , Saylor et Kiyosaki est significatif. Tous deux perçoivent le Bitcoin comme une réponse aux failles du système financier actuel.

Bitcoin, ou comment l’utiliser intelligemment

Au-delà de la question « faut-il acheter du bitcoin ? », l’enjeu réside dans la manière de s’y exposer. Achat direct, ETF, actions de sociétés comme MicroStrategy, produits dérivés… chaque option présente un profil de risque, de rendement et de contrôle différent.

Bitcoin n’est peut-être pas « insuffisant » en soi, mais il ne révèle tout son potentiel qu’avec une approche adaptée. Saylor l’a compris. Et il le martèle : plus de bitcoin, c’est mieux que bitcoin.

Robert Kiyosaki adopte une posture plus prudente, mais tout aussi convaincue. Deux visions, un même pari : que Bitcoin est loin d’avoir dit son dernier mot. Reste que cette dynamique repose sur une forte volatilité et des choix de gestion qui ne conviennent pas à tous. Prudence, donc, avant de suivre l’exemple ou la prophétie.