Linea, développé par Consensys, franchit une étape clé avec l’annonce de sa tokenomics. Ce layer 2 zkEVM sur Ethereum adopte une stratégie claire : construire une économie durable et alignée sur les valeurs fondamentales du Web3.
Une répartition centrée sur l’utilité
Le token LINEA aura une offre maximale de 72 milliards d’unités, comme dévoilé officiellement par le projet ici. Une très large part, 85 %, alimente un fonds écosystème. Ce fonds sert à soutenir les développeurs, la croissance du réseau et les partenariats stratégiques.
La libération des tokens s’étale sur 10 ans. Grâce à ce calendrier, le projet évite les effets de dumping et limite la spéculation à court terme. Les équipes internes n’ont pas d’accès immédiat à leurs allocations. En effet, elles devront attendre plusieurs années avant de débloquer leurs jetons. Ce choix favorise un engagement à long terme.
Autre point notable : Linea ne réalise aucune prévente privée. Ainsi, les investisseurs institutionnels n’ont pas de position dominante sur le token. Cette approche vise à maintenir une répartition juste et équitable.
Today, we're setting a new standard for Ethereum Layer 2.
Introducing native ETH yield, protocol-level ETH burn, and an Ethereum-native Consortium to manage the largest ecosystem fund in the space.
This is how we build the Layer 2 where Ethereum wins. pic.twitter.com/lVr5eFV2kr
— Linea.eth (@LineaBuild) July 29, 2025
Un airdrop structuré pour récompenser les utilisateurs
Le projet consacre 9 % de l’offre à un airdrop communautaire. Cette distribution concerne les utilisateurs qui ont interagi avec le réseau ou accumulé des points LXP et LXP-L. Pour être éligible, il fallait participer activement à l’écosystème Linea.
En plus de cet airdrop, 1 % va aux contributeurs techniques et partenaires. Dès le lancement, 10 % des tokens seront donc en circulation. Ce volume initial assure une certaine liquidité tout en limitant les pressions vendeuses.
Un outil officiel d’éligibilité est mis à disposition. Il permet aux utilisateurs de vérifier leur statut sans craindre d’être piégés par de fausses interfaces.
Un mécanisme de burn intelligent
Linea reste fidèle à Ethereum pour les frais. Les utilisateurs paient en ETH. Cependant, le protocole introduit un système ingénieux de double burn.
Voici comment il fonctionne :
- 20 % des frais ETH sont brûlés directement.
- Les 80 % restants servent à acheter du LINEA sur le marché.
- Ces tokens LINEA sont ensuite brûlés à leur tour.
Ce mécanisme alimente une pression acheteuse continue. Plus le réseau est actif, plus la demande de LINEA augmente. Cela soutient mécaniquement sa valorisation, tout en réduisant l’offre disponible.
Une gouvernance sobre et contrôlée
Contrairement à d’autres projets, Linea ne propose pas de DAO pour l’instant. Le token ne donne pas de pouvoir de vote. À la place, un comité de gouvernance restreint gère les décisions importantes.
Ce choix limite les risques liés à la centralisation ou aux prises de contrôle hostiles. Il permet également d’avancer plus rapidement, tout en conservant un lien fort avec les standards d’Ethereum.
Un modèle pensé pour durer
Linea évite les pièges classiques de la tokenomics opportuniste. Aucun vesting à court terme. Aucune pression spéculative. L’objectif reste clair : bâtir un écosystème utile, cohérent et durable.
Les allocations internes ne seront débloquées qu’après plusieurs années. Ce délai empêche toute dilution rapide. En parallèle, l’absence de prévente protège les petits porteurs contre l’entrée massive de capital-risqueurs.
Au final, cette tokenomics renforce la crédibilité du projet. Elle attire les développeurs, les investisseurs long terme, mais aussi les utilisateurs désireux de s’engager dans un réseau stable. Linea pose ainsi les bases d’un avenir robuste dans l’univers Ethereum.