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Lancé en grande pompe fin 2024, HYPE ne s’est pas contenté de faire du bruit dans les couloirs de la DeFi : il les a carrément traversés comme une fusée.
Son point d’ancrage ? Hyperliquid, une plateforme décentralisée qui bouscule les standards du trading perpétuel avec son approche unique, son architecture maison (Layer 1), et surtout… son carnet d’ordres entièrement on-chain. Pas du genre à faire les choses à moitié.
Depuis son lancement, le jeton HYPE a connu un démarrage explosif, porté par une distribution massive et un engouement communautaire presque inattendu.
Pourtant, derrière le buzz, le projet s’appuie sur des fondations techniques solides et une logique économique qui mérite un vrai détour. On fait le point.
Une tokenomics communautaire (et assumée)
Dès le départ, HYPE s’est présenté comme un jeton pensé par et pour sa communauté. Aucun fonds VC derrière – une rareté dans l’écosystème.
Sur le milliard de tokens émis, près de 31 % ont été distribués gratuitement à environ 100 000 utilisateurs. Un airdrop massif, qui a posé les bases d’une gouvernance partagée.
La suite ? Plus de 38 % de l’offre est dédiée aux récompenses et émissions futures. De quoi soutenir l’activité du réseau sur le long terme.
L’équipe, elle, détient environ 24 %, mais ces tokens sont verrouillés, avec des déblocages progressifs étalés jusqu’en 2028. C’est loin, et ça donne de l’air.
D’autres parts plus modestes sont attribuées à la fondation Hyperliquid (6 %) ou aux grants communautaires (0,3 %). Bref, on sent une volonté de limiter la concentration, et d’éviter les manipulations internes. Un point souvent salué dans les cercles DeFi.
Des usages concrets, pas juste une promesse
HYPE, ce n’est pas un simple token “vitrine”. Il est au cœur de plusieurs mécaniques actives sur Hyperliquid.
D’abord, les frais de transaction peuvent être payés avec HYPE. Logique.
Mais le jeton permet aussi de staker, avec à la clé un rendement modéré (approximativement 2 à 2,5 % par an), mais basé sur un mécanisme un peu original : plus on stake, plus le rendement augmente… de manière non-linéaire.
Il y a aussi les Vaults HLP, sorte de pool partagé entre les traders, qui offre un retour basé sur les activités de market-making ou de liquidation. Le tout avec un verrouillage de quatre jours — pas instantané, certes, mais gérable.
Enfin, la plateforme organise régulièrement des enchères néerlandaises (Dutch Auctions), un peu comme des ventes flash décentralisées. Une nouveauté intéressante qui montre que le projet ne se repose pas sur ses lauriers.
We purchased an additional 3,573.84 $HYPE
Avg Price: $39.59 USD
Purchase Total: $141,485.74 USD $HYLQ now owns 28,961.53 $HYPEHyperliquid. pic.twitter.com/9oJ6OTzwDQ
— HYLQ (@HYLQstrategy) July 2, 2025
Un parcours spectaculaire, à suivre de près
Côté chiffres, on ne va pas se mentir : HYPE a mis le feu. D’un prix de lancement proche de 4 $, le token a flirté avec les 45 $ avant de retomber récemment autour de 37 $.
Une volatilité marquée, mais cohérente avec l’euphorie initiale. Le tout, avec un TVL dépassant les 10 milliards de dollars, et des volumes de trading massifs sur les produits perpétuels.
Conclusion : hype justifié ou feu de paille ?
HYPE coche pas mal de cases. Distribution équitable, usages réels, volumes solides, et surtout une approche technique qui sort du lot.
Ce n’est pas tous les jours qu’un DEX natif Layer 1 propose une telle expérience, avec une UX proche d’un CEX, mais sans intermédiaire. On sent qu’il y a du monde derrière.
Bien sûr, comme tout projet crypto en pleine croissance, le token devra passer l’épreuve du temps. Et celle des marchés.
Mais si Hyperliquid poursuit sur sa lancée, il n’est pas impossible qu’HYPE trouve sa place parmi les jetons les plus sérieux de la DeFi. Et franchement, ça mérite qu’on garde un œil dessus.
