La capitalisation boursière d’Ethereum vient de dépasser celle de deux piliers de la finance traditionnelle : Goldman Sachs et la Bank of China. Avec plus de 460 milliards de dollars de valorisation, l’altcoin s’impose désormais parmi les actifs les plus puissants du monde, bien au-delà du simple écosystème crypto.
Ethereum dépasse les poids lourds de la finance mondiale
Le cap des 460 milliards de dollars n’est pas un simple chiffre. Il marque un glissement concret : les infrastructures blockchain commencent à prendre le pas sur les banques traditionnelles. À lui seul, l’ETH pèse désormais plus lourd que la somme de Goldman Sachs (146 milliards) et de la Bank of China (environ 300 milliards).
Un chiffre qui dit quelque chose de plus large. Ethereum n’est plus ce terrain de jeu réservé aux développeurs ou aux amateurs de DeFi : il devient un actif stratégique, parfois même considéré comme un refuge. Il s’inscrit peu à peu dans les portefeuilles institutionnels, comme un baromètre imparfait, mais révélateur de la transformation financière en cours.
Sur le réseau X (anciennement Twitter), plusieurs comptes influents comme Crypto News Hunters ont relayé cette bascule.
🚨 JUST IN: #Ethereum ($ETH) has officially surpassed the combined market cap of Goldman Sachs & Bank of China! 🚀
🔹 $ETH now holds greater value than two of the world's largest financial institutions.
The future of decentralized finance is here. 🔥#Crypto #DeFi #Ethereum… pic.twitter.com/s4NqyCyRtM
— Crypto News Hunters 🎯 (@CryptoNewsHntrs) July 20, 2025
La progression de l’ETH n’a plus rien d’un épiphénomène : elle s’inscrit dans une dynamique mondiale de réallocation des flux d’investissement.
Une montée en puissance portée par la finance décentralisée
Si Ethereum surpasse aujourd’hui des institutions centenaires, c’est d’abord parce qu’il sert à quelque chose. Chaque jour, des milliards de dollars transitent par ses protocoles, sans banque, sans friction, avec une efficacité que les systèmes traditionnels n’égaleront pas de sitôt.
Cette performance attire les investisseurs, développeurs, entreprises, et même quelques banques qui commencent à tester discrètement le terrain.
Son infrastructure ouverte, conçue pour exécuter des contrats intelligents complexes, offre un levier technologique redoutable. Et c’est là l’essentiel : la valeur d’Ethereum ne repose plus sur la promesse. Elle repose sur l’usage. Elle découle de sa capacité à générer de l’activité économique réelle : prêts, échanges, tokenisation, assurances, identité numérique.
Autrement dit, l’ETH n’est plus un jeton parmi d’autres. Il devient l’essence, au sens presque littéral, d’un moteur économique en pleine expansion.
Les données vont dans ce sens : hausse continue des adresses actives , volumes en augmentation, et un écosystème de projets qui ne cesse de croître. Une tendance qui semble s’inscrire dans la durée.
L’ETH dans le top 30 des actifs mondiaux : un signal pour les marchés
Avec sa valorisation actuelle, Ethereum figure désormais parmi les 30 actifs les plus valorisés au monde. Il dépasse des groupes comme Costco, Johnson & Johnson, ou encore le géant de la gestion d’actifs Vanguard.
Ce classement dit plus qu’un simple gain de valeur. Il reflète un changement dans les critères de valorisation eux-mêmes.
Désormais, la solidité d’un réseau, son adoption potentielle, ou sa capacité à faire circuler de la valeur à l’échelle mondiale, comptent autant parfois plus que la production industrielle ou la détention d’actifs physiques.
Du côté des investisseurs institutionnels, cette ascension n’est pas passée inaperçue. Pour beaucoup, l’ETH n’est plus un pari spéculatif. Il devient un outil de diversification, parfois comparé à une forme d’or numérique, ou à une « base monétaire programmable ».
Son intégration dans les portefeuilles de long terme s’accélère. Plus discrètement qu’avec le bitcoin, peut-être, mais de façon continue.
Un potentiel loin d’être épuisé
Malgré cette capitalisation impressionnante, plusieurs analystes estiment qu’Ethereum est encore loin de son plafond. Tom Lee, directeur de la recherche chez Fundstrat Global, anticipe un retour à 4 000$ à court terme, et envisage un scénario à 15 000 $ à moyen ou long terme.
Ces projections s’appuient sur l’adoption croissante du réseau, mais aussi sur les progrès attendus du côté technologique : Ethereum 2.0, montée en puissance des solutions de couche 2, meilleure efficacité énergétique.
Ajoutons à cela un contexte macroéconomique fragile, où la confiance envers les monnaies fiduciaires et les banques centrales s’érode doucement. Dans cet environnement, les cryptos gagnent du terrain ou, à tout le moins, attirent l’attention.
Reste à voir si cette trajectoire tiendra. Pour les acteurs traditionnels, difficile d’ignorer ce signal. Il ne s’agit plus seulement d’observer. Il faut désormais composer avec un nouvel ordre, dont Ethereum est l’un des piliers émergents.