Veuillez noter que certains liens présents dans ce guide peuvent être des liens d'affiliation, mais que cela n'impacte pas l'objectivité de notre contenu. 
Le célèbre économiste Peter Schiff, connu pour ses critiques acerbes à l’encontre du bitcoin, a récemment surpris la communauté crypto en conseillant de vendre Ethereum (ETH). Cette recommandation, publiée sur X (anciennement Twitter), a aussitôt fait réagir les investisseurs, surtout que Schiff appelle, en parallèle, à acheter du bitcoin. Un retournement de position pour le moins inattendu, venant de celui qui a toujours qualifié les cryptos de « bulle irrationnelle ».
Un avertissement clair : l’ETH serait en fin de cycle
Dès le premier paragraphe de sa publication, Peter Schiff frappe fort : « C’est le moment idéal pour vendre de l’Ethereum ». Selon lui, même si fondamentalement il ne croit ni en bitcoin ni en bthereum, un échange ETH contre BTC représenterait actuellement une meilleure décision stratégique. Il estime que l’ETH traverse une phase de « bear market rally », c’est-à-dire une remontée temporaire au sein d’un marché baissier plus global.
Ether is back near the upper end of its trading range again. If you own any, this is a great time to sell. As much as it pains me to say, selling Ether and buying Bitcoin with the proceeds is a better trade than holding Ether.
— Peter Schiff (@PeterSchiff) July 21, 2025
Bien que la crypto affiche de solides performances, le cours de la crypto ETH atteignant 3 755 $ au moment de ses propos. Schiff reste convaincu que ce rebond n’est qu’un feu de paille. Il base son raisonnement sur l’analyse technique, qu’il juge plus fiable que les récits narratifs ou les promesses d’évolution du réseau Ethereum.
Et il enfonce le clou : selon lui, Ethereum souffre d’une concurrence accrue, notamment de la part de blockchains comme Solana, Avalanche ou encore Cardano. Ces alternatives seraient plus agiles, moins coûteuses en frais de transaction, et techniquement plus avancées. À l’inverse, Bitcoin, malgré ses défauts, resterait la « marque maîtresse » de l’écosystème crypto.
Schiff : une aversion persistante pour les cryptos
Ce n’est pas la première fois que Peter Schiff s’exprime sur les cryptos. Depuis plus d’une décennie, il martèle que les cryptos sont une illusion financière, déconnectée des fondamentaux économiques. Il préfère l’or, qu’il considère comme une véritable réserve de valeur.
Mais cette fois, son discours évolue subtilement. Non pas qu’il se mette à aimer le bitcoin, il précise d’ailleurs « ne vouloir en acheter aucun des deux » mais il reconnaît que détenir du BTC serait « moins mauvais » que de conserver de l’ETH à ce stade. Une déclaration qui a suffi à enflammer les réseaux sociaux.
Pourquoi ce changement de ton ? Certains observateurs y voient une tentative de rester pertinent dans un marché qu’il critiquait hier mais qui continue de croître. D’autres estiment que Schiff veut simplement tirer la sonnette d’alarme auprès des détenteurs d’Ethereum, au moment où l’altcoin surperforme bitcoin sur les graphiques hebdomadaires.
Ethereum (ETH) : un avenir incertain à court terme ?
À l’heure où les marchés sont particulièrement volatils, la mise en garde de Schiff ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. Les investisseurs scrutent les indicateurs, et certains prennent au sérieux le scénario d’un renversement de tendance pour l’ETH. Après plusieurs semaines haussières, la crypto pourrait effectivement marquer une pause, ou pire, entrer dans une nouvelle phase corrective.
Les signaux techniques sont ambigus. D’un côté, les volumes de trading sur Ethereum augmentent, et les frais de réseau explosent, signe d’une forte activité. De l’autre, des données on-chain révèlent un désengagement progressif des « whales » (gros porteurs) qui commencent à transférer leurs fonds vers d’autres actifs ou vers des portefeuilles privés.
Par ailleurs, la rivalité croissante entre blockchains commence à entamer la domination d’Ethereum sur la DeFi (finance décentralisée) et les NFT. Solana, par exemple, attire de plus en plus de développeurs grâce à sa rapidité et ses faibles coûts. Et cela n’échappe pas à Schiff, qui voit dans cette fragmentation du marché un signal de faiblesse pour ETH.
Reste la grande question : faut-il vendre son ETH maintenant ? Comme toujours, il n’y a pas de réponse universelle. Tout dépend de l’horizon d’investissement, du profil de risque et de la stratégie de chaque investisseur.
