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Huit fois plus d’Américains investissent dans les cryptos qu’en 2018. C’est énorme. Et pourtant, quelque chose cloche.
Le mot « crypto » reste chargé. Il traîne une réputation qu’il n’arrive pas à secouer — trop risqué, trop flou, trop instable.
Alors, on observe un drôle de décalage. Les chiffres montent, mais la confiance, elle, traîne les pieds. L’adoption progresse, oui, mais dans les têtes… le doute reste bien accroché.
Ça grimpe, mais le grand public freine
Le dernier sondage Gallup (juin 2025) est clair : 14 % des adultes américains possèdent aujourd’hui de la crypto. Chez les investisseurs au sens strict — ceux qui ont au moins 10 000 $ sur les marchés traditionnels — on monte à 17 %.
Et en 2018 ? Ils étaient à peine 2 %. Voilà pour la progression : x8 en sept ans. Pas mal du tout.
Mais dès qu’on sort de ces cercles déjà engagés, ça se fige. 60 % des Américains déclarent n’avoir aucun intérêt pour les cryptos. Pas un soupçon de curiosité.
Et parmi ceux qui hésitent encore, seuls 4 % envisagent un achat prochainement. Le reste ? 17 % se disent vaguement intrigués, mais sans passer à l’acte.
Ce n’est pas faute de connaître le sujet : la majorité a déjà entendu parler de Bitcoin, d’Ethereum, ou des autres.
Ce qui manque… c’est le déclic. Ou, plus probablement, la confiance.
Une image qui colle : “trop risqué”
Le cœur du problème, il est là : la perception du risque. D’après Gallup, 64 % des investisseurs américains considèrent toujours la crypto comme « très risquée ». Et ce chiffre n’a quasiment pas bougé depuis… 2021.
Même chez ceux qui en possèdent déjà, la méfiance persiste : 42 % des détenteurs avouent la même chose — trop de volatilité, trop de zones grises, trop d’histoires de hacks. Bref, l’image est tenace.
Il faut dire que le souvenir de FTX ou des rug pulls en cascade laisse des traces. Franchement, on ne va pas se mentir : reconstruire la confiance, ça prend du temps. Et ça passe par plus que des promesses.
En coulisses, pourtant, les choses avancent
Pendant que le grand public reste frileux, certains signaux pointent dans l’autre sens.
Une étude EY publiée au printemps révèle que 87 % des investisseurs institutionnels aux États-Unis envisagent d’augmenter leur exposition à la crypto. Et 84 % s’intéressent déjà de près aux stablecoins.
Même son de cloche chez Kraken ou Bitwise : la demande est bien là, côté allocateurs.
Et les détenteurs actuels ? 73 % prévoient d’acheter davantage, selon une autre enquête publiée en juillet. Pas de fuite ici. Au contraire : ceux qui y croient… doublent la mise.
Les jeunes générations, elles, s’y projettent aussi. Un rapport YouGov indique que les 18–34 ans sont bien plus nombreux à détenir de la crypto que des comptes d’épargne retraite. C’est dire si les codes changent.
Conclusion
Il y a donc deux Amériques : celle qui investit, et celle qui observe, encore sceptique. L’adoption progresse, les usages se précisent, les ETF se multiplient… mais la crypto reste, pour beaucoup, un terrain miné.
Le chantier ne fait que commencer. Il ne s’agit plus de convaincre — mais de rassurer. Et ça, ce sera peut-être le défi majeur des années à venir.
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Best Wallet est à surveiller. Et certainement même à tester dès maintenant, tant que la prévente est encore ouverte.
Les crypto-actifs représentent un investissement risqué.
