Depuis quelques jours, le marché crypto vibre à nouveau. En tête de cortège, Chainlink (LINK) enchaîne les hausses et vient titiller des niveaux techniques clés. Mais pendant que les regards se braquent sur ce pilier de la DeFi, un autre projet plus discret commence à faire parler de lui : SNORTER, un altcoin en prévente qui mise sur l’écosystème Solana et l’engouement autour des bots de trading Telegram.
Chainlink : les baleines de retour
Début juillet, Chainlink a franchi avec force une résistance technique autour des 20 dollars. Un mouvement qui a relancé l’intérêt des investisseurs, d’autant plus que ce seuil (ancien plafond devenu support ) semble tenir pour l’instant.
Selon l’analyste crypto Ali, si LINK reste au-dessus de ce niveau, les prochaines cibles pourraient se situer autour de 22 $ puis 28 $. Rien d’extraordinaire sur le papier, mais dans un marché encore hésitant, cela suffit à réveiller les ardeurs.
Chainlink $LINK looks to be in the middle of a bullish retest at the breakout zone. This setup could pave the way for a move to $22 or even $28! pic.twitter.com/6wJ755gE2a
— Ali (@ali_charts) July 27, 2025
Autre signal notable : plus de 1,6 million de LINK auraient été accumulés par les portefeuilles les plus lourds ces deux dernières semaines. De quoi alimenter les spéculations sur un potentiel nouveau cycle haussier.
Mais voilà : pour beaucoup, le train est peut-être déjà bien avancé. Et c’est là que certains investisseurs plus opportunistes commencent à regarder ailleurs.
SNORTER : un meme coin au nez affûté, adossé à un bot Telegram
Nouveau venu sur Solana, $SNORT se positionne sur un créneau hybride : l’accessibilité d’un meme coin, et l’utilité d’un outil de trading déjà opérationnel. Le projet s’articule autour d’un bot Telegram dédié, capable de repérer, acheter et sécuriser des positions sur les tokens émergents. Le tout avec des fonctionnalités avancées (détection de honeypots, ordres limités, copy-trading…).
En clair : l’ambition est de mettre entre les mains du grand public des outils jusqu’ici réservés aux traders aguerris, le tout dans une interface minimaliste et mobile-friendly. Un mélange de hype et d’usage, mais avec quelques réserves
L’univers graphique du projet est volontairement décalé : un fourmilier renifleur, des visuels colorés, une tonalité résolument meme. Mais derrière cette façade humoristique, le projet a déjà levé plus de 2,5 millions de dollars en prévente : signe que la sauce prend, au moins pour une partie du marché.
Reste que le projet est jeune, et que peu d’informations circulent encore sur l’équipe fondatrice. Le bot est bien en ligne, mais son adoption réelle est difficile à mesurer pour l’instant. Il faudra aussi juger sur pièce l’exécution de la feuille de route, qui promet un déploiement multi-chaînes à court terme.
Pourquoi certains y voient un potentiel x10 (avec les pincettes d’usage)
Parmi les points qui séduisent :
- Utilité immédiate : contrairement à bien des projets en prévente, l’outil principal est déjà fonctionnel.
- Timing favorable : Solana reste l’un des écosystèmes les plus dynamiques du moment, notamment pour le trading on-chain.
- Positionnement malin : SNORTER arrive dans le sillage de bots populaires comme Banana Gun ou Maestro, mais avec une touche “meme” plus accessible au grand public.
Cela dit, les projections de type “x10” restent hautement spéculatives. Rien ne garantit que le projet tiendra la distance, ni qu’il saura sortir du lot dans un secteur devenu ultra-concurrentiel.
Entre LINK et SNORTER, deux façons très différentes de jouer le marché
D’un côté, Chainlink rassure. C’est une valeur bien installée, adoptée par des centaines de protocoles, qui peut offrir une performance mesurée dans un marché en reprise. De l’autre, SNORTER joue clairement la carte du pari spéculatif, dans un créneau encore jeune mais en plein essor.
Certains investisseurs ne cherchent pas à choisir : ils diversifient. Accumuler un peu de LINK pour la stabilité, et miser sur SNORTER pour le levier, c’est une stratégie que l’on voit déjà circuler dans certaines communautés Telegram et X.
À chacun de doser selon son appétit pour le risque. Mais une chose est sûre : le fourmilier renifleur n’a pas fini de faire parler de lui.