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Depuis le pic de mi-juillet, la crypto cale sérieusement. Le bitcoin replie, les mineurs lâchent du lest, les baleines encaissent et, comme souvent, ce sont les altcoins qui prennent cher. Moins solides, plus nerveux, ils se retrouvent coincés dans une spirale baissière dont ils ne parviennent pas à sortir. Et au 1er août 2025, rien ne dit que ça va changer de sitôt.
Bitcoin s’essouffle, et ça fait mal aux autres
D’après CryptoQuant, on est en plein dans la troisième vague majeure de prises de bénéfices depuis la mi-2024. Les whales ont largué du BTC en masse après le sommet des 123 300 $ atteint le 14 juillet, bien aidées par les mineurs qui ont vendu 15 000 BTC. Résultat : un marché sous pression constante, sans vrai rebond derrière.
Côté options, c’est pas folichon non plus. Les traders misent sur une baisse d’ici septembre, avec des puts positionnés entre 80 000 et 100 000 $. Pas forcément le signe d’un crash imminent, mais plutôt d’un marché qui a terminé son sprint haussier et qui souffle. Longuement.
Le souci, c’est que quand bitcoin stagne, les altcoins plongent. Et l’histoire ne ment pas : en général, il faut attendre l’automne pour espérer mieux. Le Q4, traditionnellement plus porteur pour le BTC (+52 % en moyenne selon Decrypt), pourrait relancer la machine. À condition que le contexte global suive, ce qui est loin d’être acquis.
Les altcoins restent collés au destin du Bitcoin
Début 2025, on avait cru voir des signaux de décorrélation : Solana, Ethereum, XRP tentaient leur solo. Mais c’était du vent. Dès que bitcoin flanche, les autres suivent, souvent plus violemment encore. C’est exactement ce qu’on voit depuis mi-juillet.
À cette période, les flux entrants sur les exchanges ont franchi les 45 milliards de dollars : repositionnement massif des institutionnels, sentiment plus frileux et ça s’est vu tout de suite. Les petits projets, dépendants de la hype ou de la liquidité facile, ont été les premiers à plier.
Mais au milieu de ce marasme, un ovni retient l’attention. Son nom : Maxi Doge ($MAXI). Un memecoin totalement barré, levier 1000x sans stop-loss, branding assumé entre blague potache et anarchie crypto. Leur punchline ?
“Feel the $MAXI pump.”
Un clin d’œil à l’absurde, mais qui fonctionne. En prévente, le projet a déjà levé près de 170 000 $. Comme quoi, même quand tout est à l’arrêt, l’attrait du chaos spéculatif reste intact.
Un marché secondaire sans jus
La dominance BTC reste haute, autour de 60–61 %. En face, les altcoins plafonnent à 270 milliards de dollars, loin des 450 milliards fin 2024. Ça fait une baisse de 40 % en huit mois. Et pour l’instant, pas vraiment de signe de retournement.
Techniquement, c’est clair : la plupart des projets évoluent sous leurs moyennes longues (100j, 200j). Une config baissière classique. Les rares rebonds sont éphémères, les volumes faméliques, et le sentiment général, franchement sur la retenue.
Les plus touchés ? Les mid-caps et les petites capitalisations. Même des projets solides comme Cardano, Avalanche ou Polkadot ont du mal à convaincre. Seuls les coins absurdes ou ultra-spéculatifs, comme MAXI, tirent encore leur épingle du jeu, souvent plus pour l’effet de buzz que pour de vraies perspectives.
Depuis la mi-juillet, tout le monde attend. Les signaux macro n’ont pas changé la donne : la prolongation des accords commerciaux US-Chine n’a pas suffi, pas plus que les avancées réglementaires (les ETF crypto aux US restent en suspens).
Quelques mineurs, pourtant sous tension, ont commencé à réaccumuler. Un signal de confiance, peut-être. Mais tant que bitcoin ne retrouve pas durablement les 120–123 k$, les capitaux resteront frileux.
Certains comme Charles Edwards (Capriole Fund) estiment d’ailleurs que le BTC est sous-évalué, en s’appuyant sur des modèles comme l’Energy Value. Ce genre d’écart entre prix et fondamentaux a souvent précédé des reprises. Mais encore faut-il que le marché ait envie d’y croire.
Et si la saisonnalité du Q4 se confirme, alors oui : une altseason pourrait revenir. Mais tant que la dominance BTC reste aussi haute, les altcoins devront patienter. Comme d’habitude.
Maxi Doge, l’altcoin qui s’en fiche
Dans ce paysage plutôt morne, Maxi Doge fait bande à part. Totalement décomplexé, le projet assume sa folie : staking quotidien, tournois de ROI, tokenomics taillée pour le pump : 40 % pour le marketing, 25 % pour un “Maxi Fund”, 15 % pour la team dev.
Et leur slogan est sans détour :
“MAXI DOGE CLUTCHES A GREEN CANDLE LIKE A LIGHTSABER.”
En clair : aucun frein, aucune limite, et encore moins de stratégie de sortie. Wake up, sweat, trade, repeat.
Prix d’entrée : 0,00025 $. Rien n’assure que ça tienne, mais ça attire et vite. Certains y voient déjà un successeur punk à Dogecoin. À leurs risques et périls.
Pas de surprise : les altcoins sont en galère, et rien ne dit que ça va s’arranger rapidement. La tendance baissière reste bien installée, les liquidités manquent, et les investisseurs regardent ailleurs. À part quelques ovnis comme MAXI DOGE, le marché secondaire est figé.
Cet article ne représente en aucun cas un conseil en investissement. Les informations fournies ici ne doivent pas être utilisées comme base pour prendre des décisions financières. Les investissements en crypto-monnaie comportent des risques et peuvent entraîner des pertes importantes. Il convient d’investir uniquement ce que vous pouvez vous permettre de perdre. Effectuez toujours vos propres recherches avant de prendre toute décision d’investissement
