Disons-le franchement, l’affaire El Salvador Bitcoin refait surface. Cette fois, ce ne sont pas des prophètes du dollar numérique, mais des acteurs du terrain qui s’expriment.
Et voilà que les choses se précisent : non, le pays n’est pas en train de gonfler sa réserve. Mauvais timing, ou révélations opportunes ?
Le récit officiel du jour
Moins de fumée, plus de faits : les autorités expliquent que la réserve de bitcoins d’El Salvador n’a pas augmenté. Tout ce qu’on voit, ce sont des transferts internes, rien d’autre.
Malgré les posts sur les réseaux qui martèlent l’idée d’un achat par jour, la réalité est beaucoup plus sobre. Le solde reste stable. Aucun BTC supplémentaire n’a été acquis récemment, point.
For more than two years in a small district in the eastern part of El Salvador, Bitcoin enthusiasts have created a learning center and provided technical support to owners of about 200 businesses and entrepreneurs on using the cryptocurrency pic.twitter.com/S2bJ4YOYCf
— Reuters (@Reuters) July 25, 2025
L’avis de l’ONG
Ce matin, l’ONG My First Bitcoin parle sans détours. Selon son directeur, cette réserve — aussi impressionnante soit-elle — ne change rien pour la population.
Depuis la mise en pause des politiques actives liées au Bitcoin, plus rien. Plus de programme éducatif, plus d’incitation.
Le gouvernement accumule peut-être, mais les gens, eux, n’en voient pas la couleur. Et pendant ce temps, les fractures numériques, elles, restent béantes.
Pourquoi maintenant ?
Parce que ça coïncide pile avec une phase de révision. L’État salvadorien est sous observation : il a dû calmer le jeu vis-à-vis de ses ambitions Bitcoin.
La priorité ? Respecter l’accord en cours. D’où ce recentrage. Pourtant, il reste cette petite dissonance — entre la communication politique d’un côté et les chiffres, eux, qui n’évoluent pas.
Ce flou n’est plus acceptable pour les partenaires internationaux.
En résumé : non, le Salvador ne continue pas d’acheter du BTC tous les jours. Et surtout, cette réserve ne profite pas à la majorité des Salvadoriens.
On parle d’une stratégie financière haut perchée, déconnectée de la réalité de terrain. Alors, peut-on encore parler de révolution crypto si elle ne touche pas ceux qui en ont le plus besoin ? La question reste ouverte.
Bitcoin Hyper : plus discret, plus tech
Bitcoin Hyper se présente comme un projet plus « sérieux ». Pas de mascotte rigolote, pas de grosses promesses en bitcoins.
Ici, on parle de Layer 2, de scalabilité et de pont non-custodial vers la Solana Virtual Machine. Moins vendeur au premier abord ? Peut-être. Mais techniquement, c’est ambitieux.
Le token HYPER servira à payer les frais de réseau, accéder à des dApps, ou encore pour le staking (avec des rendements annoncés autour de 560 % en phase initiale).
Là encore, attention à ne pas s’enflammer, mais l’équipe revendique un audit Coinsult, garantissant que les tokens ne sont pas “mintables” à l’infini – ce qui est toujours bon à prendre.
Pour l’instant, la levée atteint 4,8 millions de dollars. Un coup d’œil est de mise.
Les crypto-actifs représentent un investissement risqué.