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Franchement, on s’attendrait à ce que l’or profite de la volatilité, des tensions géopolitiques, de l’inflation… Sauf que non.
L’actuel cours spot de l’or se situe aux alentours de 3 365 $ l’once, avec un point bas récent à 3 317 $ début juillet.
On reste dans une fourchette stable entre 3 300 et 3 360 $, sans réel mouvement haussier. On est loin de la frénésie attendue.
Une demande physique en berne, un or de plus en plus abstrait
Pourquoi ce calme apparent ? La demande physique, notamment en Asie, est atone. En Chine, les nouveaux dispositifs anti-blanchiment compliquent la distribution, ce qui a refroidi les détaillants et impacté la demande.
Quant aux ETF or, ils résistent plutôt bien, mais cette demande reste “papier” — un investissement financier plutôt qu’un achat physique, tactile.
D’ailleurs, les ETF adossés à l’or ont recueilli 38 milliards de dollars au premier semestre 2025, ce qui constitue un record post-pandémie.
Ce chiffre impressionnant cache cependant une réalité plus subtile : 28 % de ces flux proviennent d’Asie, alors même que la région ne représente que 9 % des encours totaux.
Cette disproportion témoigne d’un désir d’or, oui, mais sous forme numérique, pas dans un coffre.
L’or devient donc un actif financier de plus en plus abstrait, dématérialisé, ce qui modifie profondément sa nature de refuge traditionnel.
Bitcoin flirte avec les sommets
Pendant ce temps, Bitcoin grimpe, grimpe… et flirte aujourd’hui avec un nouveau plateau, les 120 000 $. En effet, les dernières données indiquent un nouveau sommet historique autour de 121 400 $.
Ce record s’explique principalement par plusieurs facteurs : des entrées massives dans les ETF Bitcoin, un sentiment pro-crypto alimenté par des politiques monétaires favorables, ainsi que l’anticipation d’une coupe de taux de la Fed à l’automne.
Deux visions du refuge : lenteur dorée vs fulgurance numérique
Par contraste avec l’or qui reste immobile, Bitcoin s’inscrit dans un univers liquide, instantané, et sans frontières. Il incarne la modernité du refuge financier : rapide, accessible et décentralisé.
Si l’on regarde ces deux actifs côte à côte, on voit clairement deux dynamiques opposées.
L’or physique stagne dans une fourchette étroite autour de 3 300–3 360 $, avec une demande physique faible et freinée par des contraintes logistiques et réglementaires lourdes.
Bitcoin, de son côté, dépasse les 121 000 $, porté par des flux entrants importants et un sentiment globalement positif. Il attire particulièrement les jeunes investisseurs et les traders qui cherchent une alternative dématérialisée et innovante.
Mais ce n’est pas vraiment un duel « or vs Bitcoin« , plutôt une évolution naturelle des refuges : l’or reste un acteur historique, bien ancré dans les portefeuilles et les banques centrales, tandis que Bitcoin incarne une réponse moderne, digitalisée, agile et accessible.
Alors, et maintenant ?
Pour l’or, un éventuel repli sous les 3 300 $ pourrait déclencher une vague d’achats physiques, mais pour l’instant la demande reste majoritairement confinée aux ETF et à la sphère financière.
Pour Bitcoin, cet ATH à 121 448 $ confirme une tendance haussière solide, et certains analystes anticipent même un passage à 150 000 $ d’ici à la fin de 2025, soutenu par une accumulation continue et un contexte réglementaire qui se clarifie progressivement.
On ne va pas se mentir : aujourd’hui, Bitcoin capte toute l’attention. L’or, lui, ressemble sérieusement à un refuge en mode « veille« .
Alors que tous les indicateurs pointent vers une Altseason, en voici un qu’il faut absolument regarder avant qu’il soit trop tard. Il s’agit de Bitcoin Hyper, un jeton en prévente qui promet de surfer sur la vague explosive du BTC. À voir !
Les crypto-actifs représentent un investissement risqué.
